Les enfants de la délégation de l’Association Enfants d’Antananarivo ont tout d’abord réalisé le jeu « Juste, Injuste, Dommage » : divisés en deux groupes, les enfants ont donné leur point de vue sur les différentes situations puis ont échangé leurs arguments les uns avec les autres. Dans certains cas comme « une école interdit à une fille d’aller en cours de sport car elle est autiste », les enfants n’étaient pas tous d’accord. L’un des groupes considérait que cette décision était JUSTE puisque la fille risquerait de frapper ses camarades de classe ou abîmer du matériel. A l’inverse, l’autre groupe trouvait cela INJUSTE car ils estimaient que tous les enfants devraient être égaux malgré leur handicap.

Les enfants ont ensuite répondu individuellement à la question : « Si je suis victime d’injustice en tant qu’enfant, comment est-ce que je peux obtenir de l’aide ? »

Juliana explique que si elle était victime d’injustice, elle demanderait de l’aide à une association ou directement à la police, s’il s’agit de quelque chose de grave. Elle pourrait aussi demander de l’aide à ses voisins ou à des membres de sa famille en leur expliquant ce qui lui arrive et suivre leurs conseils.

Sitraka nous dit que si elle était victime d’injustice, elle irait voir la police, des associations travaillant dans le domaine de la protection de l’enfance, le voisinage, sa famille proche ou alors des enseignants.

Kanto exprime que si ses parents étaient injustes avec lui, il irait voir le Fokontany (bureau du quartier). Il pourrait aussi demander de l’aide à des associations qui protègent les droits des enfants ou à des membres de sa famille.

Bryan dit qu’il serait très triste si quelqu’un était injuste avec lui. Il demanderait de l’aide auprès des grandes personnes ou en parlerait avec des voisins. Si cela se déroule à l’école, il le dirait aux enseignants.

Finoana explique qu’on peut aller voir la police si on est victime d’injustice. On peut aussi aller voir des associations qui protègent les droits de l’enfant ou bien en parler avec ses parents. Si on est victime d’injustice à l’école, il faut le dire aux enseignants.

Ibrahim pense que s’il était victime d’injustice à l’école, il irait voir les responsables de l’établissement. Si cela se passe en société, il le dirait à ses parents. S’il en est victime à la maison, il se rendrait dans des associations ou à la police.  Enfin, si cela se déroule dans la rue, il demanderait de l’aide aux passants.

Pour terminer l’activité, les enfants ont imaginé des écoles adaptées à toutes les sortes de handicap. Découvrez-les en images !